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Le MoMA ajoute à sa collection permanente l’oeuvre générée en IA de Refik Anadol

L'œuvre d'art AI célèbre ‘Unsupervised’ de Refik Anadol fait désormais partie de la collection permanente du MoMA, suscitant des discussions sur le rôle de l'IA et des NFT dans l'art contemporain.

Le Museum of Modern Art (MoMA) de New York, réputé pour son esprit audacieux dans la présentation de l’art contemporain, a fait une acquisition révolutionnaire. Il a ajouté à sa collection permanente la première œuvre d’art inspirée par l’IA générative, intitulée “Unsupervised—Machine Hallucinations”, créée par le célèbre artiste numérique turc Refik Anadol. Anadol a développé un modèle complexe d’apprentissage automatique qui a ingéré plus de deux siècles d’art des archives du musée pour créer un chef-d’œuvre audiovisuel dynamique et en constante évolution.

La nature dynamique de “Unsupervised” a captivé les spectateurs avec ses visuels en constante évolution, stimulés par les changements de lumière, de mouvement, d’acoustique et de conditions météorologiques. Les créations d’Anadol n’ont pas seulement attiré l’attention, mais ont suscité d’importantes discussions sur la place de l’intelligence artificielle et d’autres outils contemporains dans la création artistique.

“Unsupervised” n’a pas été exempt de controverse. Il a reçu à la fois des applaudissements chaleureux et des critiques acerbes. Les détracteurs de l’œuvre, dont le critique d’art Jerry Saltz, ont sarcastiquement qualifié l’œuvre de “lave-lampe glorifiée”. Néanmoins, Anadol voit cette acquisition comme une étape importante pour l’art numérique et s’est engagé à poursuivre ses explorations à l’intersection de la technologie et de l’art.

Cette acquisition est également notable pour son incorporation de tokens non fongibles (NFTs). Accompagnant l’œuvre d’art se trouve une collection de NFT liée à “Unsupervised”, renforçant l’engagement d’Anadol à faire le lien entre les mondes physiques et numériques de l’art. Les visiteurs peuvent créer un NFT gratuit associé à “Unsupervised”, un token servant de “souvenir basé sur la blockchain”, en scannant un code QR affiché près de l’œuvre d’art.

Refik Anadol
Photo de Refik Anadol par Efsun Erkilic

Anadol, ancien artiste en résidence chez Google, a constamment repoussé les limites de l’art IA. Une autre de ses œuvres impressionnantes est exposée dans la récemment ouverte MSG Sphere à Las Vegas, qui abrite l’écran le plus grand du monde et présente ce qui est actuellement la plus grande œuvre d’art IA jamais réalisée.

L’acquisition de “Unsupervised” témoigne de la dévotion durable du MoMA à soutenir les artistes qui expérimentent avec les technologies émergentes pour élargir leur vocabulaire artistique, augmenter l’impact de leur travail et apporter une meilleure compréhension du changement transformationnel du monde. Cette décision renforce davantage l’engagement du MoMA à s’engager largement avec l’art numérique et la blockchain et à les intégrer dans les collections du musée à long terme.

Valeria

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