Identités des clients FTX : Les médias défendent la transparence

Les médias invoquent des motifs juridiques
Selon le dépôt du 3 mai, les maisons de presse affirment que l’argument de FTX selon lequel les noms de ses clients constituent des informations commerciales confidentielles repose sur des spéculations. Ils soutiennent que le droit présumé du public à accéder aux dossiers de faillite ne devrait pas être supplanté par des conjectures sur les tentatives de firmes rivales d’attirer les clients de FTX.

Réfutation des préoccupations liées aux escroqueries et au vol d’identité
Selon les maisons de presse, FTX n’a pas démontré en quoi la divulgation des informations sur ses clients les exposerait à des escroqueries, au vol d’identité, à des attaques personnelles ou à des victimisations en ligne. Le dépôt indique que les détenteurs de cryptomonnaies sont comme tout le monde et peuvent être ciblés par des escrocs, et que ces menaces potentielles ne justifient pas la dissimulation des noms des individus dans les procédures de faillite.
Évoquant le cas Celsius
Les médias citent le cas Celsius comme preuve étayant leur position. Ils soulignent que la divulgation des informations sur les clients en faillite de Celsius ne les a pas exposés aux risques invoqués par FTX. Dans ce cas, les clients ont informé les autorités compétentes lorsqu’ils ont reçu des courriels de phishing et d’autres tentatives d’escroquerie. Les dossiers judiciaires montrent qu’aucun client de Celsius mentionné dans le litige n’a été victime de vol – que ce soit de leur identité ou de leurs actifs cryptographiques.
Les lois étrangères ne sont pas une excuse
Les maisons de presse soutiennent également qu’il n’y a pas de base juridique pour censurer les noms en vertu des lois étrangères. Elles affirment que la loi américaine garantit au public un droit présumé fort d’inspecter les dossiers de faillite, un droit qui ne peut être abrogé par l’affirmation d’obligations légales d’une partie en vertu du droit étranger.
Points clés
Quel est le problème en jeu?
Quatre grandes maisons de presse — Bloomberg, Dow Jones, The New York Times et Financial Times — luttent contre la censure des informations sur les clients non-américains de la plateforme d’échange de cryptomonnaies en faillite FTX.
Quels sont les principaux arguments présentés par les maisons de presse?
Les maisons de presse soutiennent que FTX n’a pas fourni suffisamment de preuves pour justifier la dissimulation des informations sur ses clients. Elles estiment que le droit présumé du public à accéder aux dossiers de faillite ne devrait pas être supplanté par des conjectures et que les préoccupations potentielles liées aux escroqueries et au vol d’identité ne justifient pas la dissimulation des noms des individus.
Comment les médias abordent-ils la question des lois étrangères?
Les médias soutiennent qu’il n’y a pas de base juridique pour censurer les noms en vertu des lois étrangères. Ils estiment que la loi américaine garantit au public un droit présumé fort d’inspecter les dossiers de faillite, un droit qui ne peut être abrogé par l’affirmation d’obligations légales d’une partie en vertu du droit étranger.
Quelle est la pertinence du cas Celsius?
Les médias citent le cas Celsius comme preuve étayant leur position, soulignant que la divulgation des informations sur les clients de Celsius n’a pas entraîné les risques invoqués par FTX. Aucun client de Celsius mentionné dans le litige n’a été victime de vol, que ce soit de leur identité ou de leurs actifs cryptographiques.
Quand aura lieu l’audience pour cette affaire?
L’audience pour cette affaire est prévue pour le 17 mai.